Biodiversité : la contribution de l’université dans la recherche et la formation

La recherche relative à la biodiversité à l’Université Paris-Saclay

L’Université Paris-Saclay participe à la recherche relative au climat, mais elle s’illustre dans bien d’autres domaines. Effondrement de la biodiversité, résilience des systèmes agricoles, transition vers une alimentation durable sont autant de sujets pour lesquels l’université fournit une expertise de haut niveau, afin d’aider à relever le défi « Biodiversité, Agriculture et Alimentation.

Ce dernier est instruit par un certain nombres de laboratoires, parmi lesquels :

• Le Laboratoire Écologie, Systématique et Évolution - ESE (UPSaclay / CNRS / AgroParisTech)
• Evolution Génomes Comportement Ecologie – EGCE (UPSaclay / CNRS / IRD)
• Génétique Quantitative et Evolution – GQE – Le Moulon (UPSaclay / INRAe / CNRS / AgroParisTech) réunis à l’Institut Diversité Ecologie et Evolution du Vivant – IDEEV (UPSaclay / CNRS / INRAe / AgroParisTech / IRD).

L’objet interdisciplinaire Biodiversité, Agroécologie, Société et Climat (C-BASC) catalyse les recherches de 15 laboratoires de l’Université Paris-Saclay, participant à l’étude des interactions entre la protection et la restauration de la biodiversité, l'adaptation au changement climatique et son atténuation, et les transitions dans les systèmes agricoles et alimentaires qui augmentent les bénéfices sociétaux et réduisent les impacts environnementaux négatifs. 

Participation aux travaux de la Plateforme intergouvernementale scientifique et politique sur la biodiversité et les services écosystémique

La Plateforme intergouvernementale scientifique et politique sur la biodiversité et les services écosystémiques (IPBES) évalue toutes les connaissances en la matière. Il vise à synthétiser les connaissances pour les décideurs concernant la conservation de la biodiversité, le bien-être humain à long terme et un développement durable.

Organe indépendant, il a été créé en 2012 par 94 États pour renforcer l'interface science-politique sur ces sujets. Deux chercheurs et une chercheuse de l’Université Paris-Saclay ont participé aux travaux de l’IPBES :

• Améline Vallet enseignante-chercheuse à AgroParisTech et basée au laboratoire ESE, est l'autrice principale de l'évaluation « Nexus » de l'IPBES (publication en 2024), qui se concentre sur les liens entre la biodiversité, l'eau, l'alimentation et la santé.
• Franck Courchamp, directeur de recherche au CNRS ; il officie également au laboratoire ESE. Il est l'un des principaux auteurs de l'évaluation des espèces exotiques envahissantes de l'IPBES, qui devrait être publiée en 2024. (Voir le portrait de Franck Courchamp)
• Paul Leadley, professeur d’Ecologie au laboratoire ESE. Il était membre du groupe d'experts multidisciplinaire de l'IPBES et est actuellement membre de la task force de l'IPBES sur les scénarios et les modèles. Paul a également été l'un des principaux auteurs de l'évaluation méthodologique de l'IPBES sur les scénarios et les modèles de 2016, de l'évaluation mondiale de l'IPBES en 2019 (https://ipbes.net/fr/node/35274) et du rapport IPBES-GIEC sur le climat et la biodiversité publié en 2021.

Nos formations intégrant la biodiversité

Plusieurs formations à l’Université Paris-Saclay permettent de se former aux enjeux de la biodiversité. Certaines formations offrent une ouverture métier, d’autres sont plutôt orientées recherche.

La mention de master Biodiversité, Ecologie et Evolution ouvre un large spectre de disciplines autour de la gestion et de la compréhension de la biodiversité, en interaction avec l'environnement. Rattachée à la Graduate School Biosphera, elle dispense deux parcours en M1 (Biodiversité, Ecologie, Evolution et Biodiversité, Ecologie, Evolution Magistère) et plusieurs parcours de spécialisation en M2 autour de la biodiversité :

• M2 Biodiversité, Génomique et Environnement : l'objectif est de former des scientifiques pour comprendre les écosystèmes microbiens (environnementaux, microbiotes humains et alimentaires, biotechnologies), les organismes qui les composent et les interactions qui les unissent. 
• M2 Ecologie évolutive et fonctionnelle : ce parcours aborde les nouveaux concepts en écologie et évolution, dans l'objectif de rationaliser les pratiques et améliorer les prédictions à long terme de la dynamique et du fonctionnement des écosystèmes.  
• M2 Ecologie de la conservation, Ingénierie écologique : recherche et expertise : ce parcours vise à former de futurs scientifiques à même d'utiliser, d'optimiser, de développer les savoirs scientifiques et les pratiques, y compris empiriques, mobilisables pour la gestion et la conservation des espèces, des milieux naturels, de leurs ressources et des services écosystémiques.
• M2 Pollutions Chimiques et Gestion Environnementale : ce parcours a pour objectif de former aux compétences scientifiques nécessaires à l’analyse, la prévention et le traitement des pollutions et des nuisances d’origines chimiques dans les trois compartiments de la biosphère (air, sol, eau). Les étudiant·es développent la capacité de mener à bien la gestion des déchets à tous les niveaux d’activité et d’effectuer des études sur les impacts environnementaux d’une activité, afin de proposer des stratégies environnementales en conformité avec les réglementations.

La liste de nos formations n'est pas exhaustive, d'autres masters ont également intégré les enjeux de biodiversité au sein de leurs programmes. 

Consulter la liste des masters enseignés à l'Université Paris-Saclay