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Le master 1 science politique poursuit un tripe objectif :
-le renforcement d'un socle de connaissances généraliste en science politique couvrant les différents domaines de la discipline (sociologie politique, analyse des politiques publiques, relations internationales, méthodes et théorie politique) en mettant l'accent sur les dimensions internationales et comparatives ;
-un début de spécialisation dans trois domaines (qui correspondent aux trois parcours proposés) : l'action publique territoriale et les métiers de collaborateurs politiques, les politiques de prévention et de sécurité, les politiques internationales (en particulier les politiques de coopération et de développement)
-l'acquisition de savoirs opérationnels tant en termes de recherche (méthodes des sciences sociales, analyse des données, réalisation d'un mémoire) que de professionnalisation (interventions de professionnels et préparation au stage)
Les domaines de spécialisation sont en lien ,d'une part, avec les thèmes de recherche des deux UMR sur lesquels la formation est adossée -le Printemps pour les dimensions action publique territoriale et métiers du politique , le CESDIP pour les politiques de prévention et de sécurité ; d'autre part avec les autres parcours proposés en master 2 au sein de la mention (politiques de coopération internationale, diplomatie et négociations internationales, projets de développement durable au sud, Gouvernance, transition, écologie et société, politiques de communication)
Location
GUYANCOURT
Course Prerequisites
Le M1 science politique est ouverte en priorité aux étudiants issus d'une licence en science politique ou d'un Institut d'Études Politiques. Elle est également ouverte à des étudiants ayant eu une formation en sciences sociales et humaines : prioritairement en sociologie, en droit public, en histoire, en géographie, en aménagement du territoire et en philosophie.
Skills
Comprendre l'environnement et les enjeux de l'action publique territoriale, des politiques de prévention et de sécurité et des politiques internationales bilatérales et multilatérales.
Élaborer une recherche en maîtrisant différents outils méthodologiques des sciences sociales.
Répondre à une commande institutionnelle publique ou privée.
Maîtriser les règles de fonctionnement des institutions politiques et administratives et de la vie politique (locale, nationale, européenne et internationale).
Post-graduate profile
Socle de connaissance généraliste en science politique
Spécialisation soit sur la vie politique et les politiques territoriales, les politiques de prévention et de sécurité ou la diplomatie et la coopération internationale
Capacité de réalisation d'un travail de recherche
Capacité à faire un stage de longue durée dans une institution publique ou privée
Career prospects
En priorité les 8 parcours de master 2 de la mention :
-politiques de prévention et de sécurité
-métiers du politique et de l'action publique territoriale
-politiques de coopération internationale
-diplomatie et négociations internationales
-gouvernance des projets de développement durable au Sud
-gouvernance, transition, écologie et société
-politiques de communication : influence et affaires publiques
-politiques de communication : développement des organisations
Collaboration(s)
Laboratories
Centre de recherches sociologiques sur le droit et les institutions pénales
Laboratoire Professions, Institutions, Temporalités.
Cours magistraux et travail sur les textes à lire à chaque séance
Travaux dirigés.
Objectifs pédagogiques visés :
Contenu :
Ce cours vise à donner les grands principes de fonctionnement des institutions politiques et administratives. Ce faisant, il se situe à l’entrecroisement entre deux grandes approches des phénomènes politiques. Une première, inspirée du droit, s’attache à comprendre les institutions au sens formel (textes de droit, organisations politiques et administratives, etc.). Inspirée de la sociologie, la seconde déploie une approche plus large, avec pour objectif d’analyser les mécanismes sociaux et politiques (jeux d’acteurs, négociations, conflits, etc.) qui sont au cœur du fonctionnement des institutions politiques et administratives (et adopte par là-même une définition plus large de ce que sont les institutions).
Après avoir défini ce que peuvent recouvrir les notions d’institutions politiques et administratives, le cours aborde les différentes approches institutionnalistes (distinguant entre « vieil » et « nouvel » institutionnalisme). Les premières séances sont consacrées à la formation des institutions politiques et administratives et aux grandes classifications (régimes parlementaires/présidentiels, régimes fédéraux/unitaires). Dans un deuxième temps, il traite des questions d’organisation administrative de l’Etat et des liens entre administration et politique. Dans un troisième temps, il aborde les réformes administratives (privatisations, réformes néo-managériales et organisations territoriales).
Prerequisites :
Aucun.
Bibliographie :
Baruch, M.-O., Duclert, V. (dir.), Serviteurs de l’État. Une histoire politique de l’administration française, La Découverte, 2000.
Bonny, Y., Demailly, L., dir., L’institution plurielle, Presses du Septentrion, 2012.
Chevallier, J., Science administrative, PUF, 2006.
Dreyfus, F., L’invention de la bureaucratie. Servir l’État en France, en Grande-Bretagne et aux Etats-Unis (XVIIIe-XXe siècle), La Découverte, 2000.
Dulong, D., Sociologie des institutions politiques, La Découverte, 2012.
Eymeri-Douzans, J.M., Bioy, X., Mouton, S. (dir), Le règne des entourages. Cabinets et conseillers de l
I L’invention de la communication : un outil au service du pouvoir ?
-Technique et pouvoir politique : le refus du déterminisme technologique
- La construction de l’espace public (J. Habermas)
II Médias, sondages et publics : la fabrique du consentement
- Les médias ont-ils des effets ?
- Opinion publique et sondages : les transformations du jeu politique
III La communication en pratique(s)
- Les professionnels de la communication
- La communication publique : défendre l’intérêt général ?
- Les récits de la communication corporate
- Sommes-nous gouvernés par les algorithmes ?.
Prerequisites :
Aucun.
Bibliographie :
Aldrin Philippe et Hubé Nicolas, Introduction à la communication politique, De Boeck, 2017.
Derville Grégory, Le pouvoir des médias. Mythes et réalités, Grenoble, PUG, 2013 (2005).
Gerstlé Jacques et Christophe Piar, La communication politique, Paris, Armand Colin, 2016.
Le Grignou Brigitte, Du côté du public, Usages et réception de la télévision, Paris, Economica, 2003.
Maigret Eric, Sociologie de la communication et des médias, Paris, Armand Colin, 2003.
Mattelart Armand et Mattelart Michèle, Histoire des théories de la communication, Paris, La découverte, 1995.
Neveu Erik, Une société de
Présentation des différentes méthodes des sciences sociales et d'enquêtes les utilisant.
Prerequisites :
Aucun.
Bibliographie :
S. Beaud, F. Weber, Guide de l'enquête de terrain : produire et analyser des données ethnographiques, La Découverte (Guides Repères), 2003
H. Becker, Les ficelles du métier : comment conduire sa recherche en sciences sociales, La Découverte (Guides Repères), 2002
F. Bugeja-Bloch, MP Couto, Les méthodes quantitatives, PUF (QSJ), 2015
CURAPP, Les méthodes au concret, PUF, 2001
F. de Singly, Le questionnaire, A. Colin (128), 2016
S. Paugam (dir.), L’enquête sociologique, PUF, 2012
E. Ramos, L'entretien compréhensif en sociologie : usages, pratiques, analyses, A. Colin (Cursus) 2015
M. Selz, F
Présentation des principaux courants de la pensée politique depuis la seconde guerre mondiale (libéralisme, théories de la justice, communautarisme, post-marxisme...).
Prerequisites :
Pensée politique classique et moderne.
Bibliographie :
O. Nay, Histoire des idées politiques, A. Colin, 2016 (2ème édition)
A. von Busekist, Penser la politique, enjeux et défis contemporains, Presses de Sciences Po, 2010.
Le cours est structuré en 3 parties :
-une première partie portant sur les développement des politiques publiques européennes à partir de trois approches (néo-fonctionnalisme, néo-institutionnalisme, inter-gouvernementalisme)
-une deuxième partie portant sur la construction collective des politiques publiques de l'UE (processus décisionnel, rôle des groupes d'intérêts, évolutions depuis la crise de 2008)
-une troisième partie portant sur l'européanisation rendant compte à la fois de la mise en oeuvre nationale des politiques européennes et des effets multiples de l'intégration européenne sur les politiques publiques nationales.
Prerequisites :
Aucun.
Bibliographie :
Laurie Buonanno, Neil Nugent, Policies and Policy Processes of the European Union, Palgrave, 2013
Florence Chaltiel, Le processus de décision dans l’Union européenne après le traité de Lisbonne, La Documentation française, 2018 (3ème édition)
Olivier Costa et Frédéric Mérand (dir.), Traité d’études européennes, Bruylant, 2017
Guillaume Courty, Guillaume Devin, La construction européenne, La Découverte (Repères), 2018 (4ème edition)
Renaud Dehousse (dir.), Politiques européennes, Presses de Sciences Po, 2009
Didier Georgakakis (dir.), Le champ de l’eurocratie. Une sociologie politique du
Cours magistraux, au cours de chaque séance les étudiants sont incités à réagir sur la base de lectures préalables.
L'évaluation du séminaire porte sur une analyse de 3 éléments : une photographie ; un document sonore ; un extrait de texte. En 4 heures, les étudiants doivent produire une copie de 6 pages d'analyse détaillée de ces trois documents.
Objectifs pédagogiques visés :
Contenu :
Séance introductive : du conflit en politique à la violence politique
Séance 2 : Les émeutes urbaines
Séance 3 : La science au service du crime (en 2019, cette séance s'est faite hors des murs au cours d'une exposition aux ARCHIVES NATIONALES)
Séance 4 : Les violences de terrorisation
Séance 5 : La violence politique en Corse : violence politique ou politique violente ?
Séance 6 : Iconographies violentes (présentation d’une exposition visuelle) – ce que disent les murs
Séance 7 : Conflits interétatiques et violences armées
Séance 8 : La violence dans la société française
Séance 9 : Conflits sociaux et violences (1/2)
Séance 10 : Conflits sociaux et violences (2/2)
Séance 11 : Violence et conflits genrés.
Prerequisites :
Aucun.
Bibliographie :
Coline CARDI, Geneviève PRUVOST, Introduction générale. Penser la violence des femmes : enjeux politiques et épistémologique, in Coline CARDI et al., Penser la violence des femmes, La Découverte, collection « Sciences humaines », 2012, p. 13 – 64.
Xavier Crettiez, La question corse, Bruxelles, Complexe, 1999
Daniel MOUCHARD, « Les mobilisations des « sans » dans la France contemporaine : l’émergence d’un radicalisme autolimité » ? », Revue française de science politique, 2002/4, vol. 52, p. 425-447.
Laurent MUCCHIELLI, Abderrahim AÏT-OMAR, Les émeutes de novembre 2005 : les raison de la colère
Cours magistral et travail sur des textes et des études de cas.
Objectifs pédagogiques visés :
Contenu :
Ce cours rend compte jusqu’à aujourd’hui des moments et textes clés qui ont structuré le développement de la sociologie des organisations, de ses fondements, à ses principales approches et questionnements.
Le cours est divisé en trois parties. La première partie (présente les enjeux épistémologiques, méthodologiques et théoriques de la sociologie des organisations, ainsi que les étapes de la structuration de la discipline, depuis les analyses séminales de Max Weber sur la bureaucratie, en passant par les critiques du modèle bureaucratique par la sociologie américaine, puis s’attache à présenter l’école française de sociologie des organisations et ses origines.
La seconde partie s’intéresse aux grandes questions qui ont structuré la sociologie des organisations des deux côtés de l’Atlantique à partir des années 1970 et 1980, moment d’élaboration d’une réflexion plus formelle sur les organisations, sur les comportements humains dans les organisations, les déterminants des décisions, l’irrationalité ou la rationalité des comportements organisés.
La troisième partie met en avant les évolutions récentes de la sociologie des organisations et la diversité importante des recherches menées aujourd’hui en son nom. La sociologie des organisations s’est progressivement muée en une réflexion plus générale sur l’action organisée, englobant des thèmes de recherche aussi divers que les transformations de l’état et des modes de gouvernement, les transformations du marché et du capitalisme, la sociologie économique.
Prerequisites :
Aucun.
Bibliographie :
Adler P., The Oxford Handbook of Sociology and Organization Theory, Oxford
Publications,2008.
Bernoux Ph., La Sociologie des organisations. Initiation théorique suivie de 12 cas pratiques, 5e éd., Le Seuil, 2002.
Boltanski L., Chiapello È., Le Nouvel Esprit du capitalisme, Gallimard, 1999.
Crozier M., A quoi sert la sociologie des organisations ? 1. Théorie, culture et société,
Arslan, 2000.
Crozier M., Friedberg E., L’Acteur et le système. Les contraintes de l’action collective (1977),
Le Seuil, 1992.
Friedberg E., Le Pouvoir et la règle. Dynamiques de l’action organisée (1993), Le
Seuil
Le cours porte sur les aspects suivants de la transformation des démocraties contemporaines :
-le renforcement du pouvoir exécutif (analysé en termes de présidentialisation)
-l'affirmation de la démocratie directe
-les évolutions des rapports centre-périphérie
-la fragmentation des systèmes partisans (affaiblissement des partis historiquement dominants, émergence de nouveaux partis)
-les enjeux de transparence et le rôle des groupes d'intérêts
-les évolutions de l'État de droit dans le contexte de la monté du populisme (l'évolution "illébérale" de certaines démocraties).
Prerequisites :
Aucun.
Bibliographie :
J.-M. Bouissou et al., La démocratie en Asie, Picquier « poche », 2015
N. Brack, JM De Waele, JB Pilet, Les démocraties européennes. Institutions, élections et partis politiques, Armand Colin, 2015
D. Caramani, Comparative Politics, Oxford University Press, 2014
X. Crettiez, J. De Maillard, P. Hassenteufel, Introduction à la science politique, Armand Colin, 2018
Y. Déloye, J.-M. De Waele (dir.), Politique Comparée, Bruylant, 2018
J-M. Eymeri-Douzans et al. (dir.), Le règne des entourages. Cabinets et conseillers de l’exécutif, Presses de Sciences Po, 2015
A. Goujon, Les démocraties
Période(s) et lieu(x) d’enseignement :
Period(s) :
Septembre - Octobre - Novembre - Décembre.
Location :
GUYANCOURT
Au second semestre les étudiants doivent choisir l'un des 3 parcours proposés. Afin d'acquérir les 24 ECTS d'un parcours, les étudiants suivront toutes les UEs obligatoires de ce même parcours pour valider 21 ECTS et choisiront une UE parmi les 2 autres parcours pour valider 3 ECTS.
Cet enseignement a pour objectif d’introduire les méthodes d’enquête quantitatives par questionnaire, et l’analyse statistique en proposant aux étudiants de comprendre la place et les enjeux de l’outil statistique dans la démarche de recherche en sciences sociales. Il vise également à familiariser les étudiants avec les données quantitatives, l’analyse statistique descriptive, les tests de signification statistique et, par des études de textes, de poser un regard critique sur les statistiques utilisés dans les médias et les sondages d’opinion. L’omniprésence des indicateurs chiffrés dans la réflexion sociologique et politique conduit à intégrer une introduction raisonnée à l’analyse de données en les faisant réfléchir sur les chiffres et les données statistiques.
Prerequisites :
Aucun.
Bibliographie :
ALONZO P., 2006, Initiation à la statistique descriptive en sciences sociales, Vuibert
BRESSOUX P., 2010, Modélisation statistique appliquée aux sciences sociales, De Boeck,
LEBARON F., 2006, L’enquête quantitative en sciences sociales. Recueil et analyse des données, Dunod
MEYNAUD H.-Y., DUCLOS D., 2007, Les sondages d’opinion, La Découverte
Paugam S., (dir.), 2010, L’enquête sociologique, PUF
M. Selz, F. Maillochon, Le raisonnement statistique en sociologie, PUF, 2009.
Le cours est interactif, l'évaluation repose sur une étude de cas de politique publique dans une collectivité territoriale.
Objectifs pédagogiques visés :
Contenu :
Le cours comprend cinq parties :
-une mise en perspective historique des politiques publiques locales (par rapport aux politiques nationales)
-les effets de la décentralisation sur les politiques publiques locales
-l'affirmation d'une gouvernance locale de l'action publique
-l'évolution vers un gouvernement à distance des politiques publiques locales
-les dimensions politiques de l'action publique locale.
Prerequisites :
Aucun.
Bibliographie :
. S. Cadiou, Le pouvoir local en France, Presses Universitaires de Grenoble, 2009
. AC Douillet, R. Lefebvre, Sociologie politique du pouvoir local, Armand Colin, 2017
.T. Frinault, Le pouvoir territorialisé en France, Presses Universitaires de Rennes, 2012
. P. Hassenteufel, Sociologie politique : l’action publique, Armand Colin, 2011 (2ème édition)
. R. Pasquier, S. Guigner, A. Cole (dir.), Dictionnaire des politiques territoriales, Presses de Sciences Po, 2011
. M. Verpeaux, C. Rimbault, Les collectivités territoriales et la décentralisation, La documentation Française, 2018 (11ème édition)
Pratiques des métiers administratifs et politiques locaux
Language(s) of instruction :
FR
ECTS :
3
Détail du volume horaire :
Lecture :15
Modalités d'organisation et de suivi :
Coordinator :
Procedure and organisation :
Le séminaire part de l'expérience professionnelle de l'intervenant.
L'implication des étudiants repose sur un jeu de rôles. L’objectif est de mettre les étudiants en situation et d’analyser les modes de décision et les conséquences possibles.
Objectifs pédagogiques visés :
Contenu :
L'objet du séminaire est de faire comprendre la notion de projet de territoire, le rôle du politique et de l’administration, la conduite de projet et l’action publique. Les thèmes des séances sont les suivants:
La notion de territoire, les grands équilibres, l’impact de toute décision, la relation à la population. L’organisation d’une collectivité territoriale entre ses instances, son exécutif et son administration.
Les fractures territoriales en France : construction d’un problème public. Le phénomène métropolitain et son rapport avec les territoires communs. La question de la proximité et de la ruralité.
La question des compétences des collectivités territoriales, l’exemple de la Communauté d’Agglomération de Saint Quentin en Yvelines. La responsabilité des agents publics et des élus.
L’organisation d’une grande direction et la conduite de projet. Fixation d’objectifs, validations, mobilisation des équipes, communication sur le projet, mobilisation des partenaires. Culture et Territoire : les enjeux pour les Collectivités Locales.
Prerequisites :
Aucun.
Bibliographie :
S. Cadiou, Le pouvoir local en France, Presses Universitaires de Grenoble, 2009
AC Douillet, R. Lefebvre, Sociologie politique du pouvoir local, Armand Colin, 2017
.T. Frinault, Le pouvoir territorialisé en France, Presses Universitaires de Rennes, 2012
M. Verpeaux, C. Rimbault, Les collectivités territoriales et la décentralisation, La documentation Française, 2018 (11ème édition).
L’objectif de ce séminaire est d’abord de permettre aux étudiants en partant de matériaux empiriques divers ( fiction, documentaire, expériences personnelles, enquêtes sociologiques, agendas d’élus ... ) de comprendre ce que « font » les hommes ou les femmes politiques au quotidien, en mobilisant les catégories réfléchies par les sciences sociales profession, travail, métier ... Il est ensuite de mettre en situation les étudiants en leur proposant des cas pratiques, moins destinés à fournir des solutions clé en main qu’à donner des outils pour théoriser les pratiques.
Prerequisites :
Aucun.
Bibliographie :
- P. Aldrin et alii, les mondes de la communication publique, Rennes, PUR, 2014
- D. Bailey, Les règles du jeu politique, une étude anthropologique de la politique, Paris,PUF, 1971
- D. Demazieres et alii, les mondes du travail politique, PUR, 2014
- AC.
Ce cours, à la croisée de la science politique, de la sociologie et de l’histoire, se propose d’analyser les questions de délinquance sous différents angles, dans le but de donner aux étudiants une compréhension large de ces phénomènes et des politiques publiques qui s’y rattachent. Dans un premier temps, il se focalisera sur la manière dont les criminels ont été traités par l’autorité publique au cours de l’histoire, du Moyen-Âge à nos jours, et tentera de dégager des facteurs explicatifs de l’évolution des politiques pénales. Par ailleurs, il s’attachera à présenter les différentes théories (sociologiques, politiques, économiques, psychologiques) portant sur les causes de la délinquance. Une large partie sera également consacrée aux débats politiques et médiatiques contemporains atour de l’insécurité : les médias contribuent-ils au sentiment d’insécurité ? Quelle est la place des questions de délinquance dans les campagnes électorales récentes ? Pour finir, les répercussions de ces débats sur le travail des forces de l’ordre seront présentées à partir des travaux scientifiques récents sur la question.
Prerequisites :
Aucun.
Bibliographie :
Howard S. Becker, Outsiders. Etudes de sociologie de la déviance, Paris : Métailié, 1985.
Laurent Bonelli, La France a peur. Une histoire sociale de l’insécurité. Paris : La Découverte, 2008.
Jean-Claude Chesnais, Histoire de la violence, Paris : Robert Laffont, 1981.
Michel Foucault, Surveiller et punir. Naissance de la prison, Paris : Gallimard, 1975.
Fabien Jobard et Jacques de Maillard, Sociologie de la police : politiques, organisations, réformes, Paris, Armand Colin, 2015
Mike Maguire, Rod Morgan et Robert Reiner (dir.), The Oxford Handbook of Criminology, Oxford: Oxford University Press
La sociologie du droit s'intéresse aux relations entre les normes codifiées et les sociétés qui les produisent, tout en étant régies par elles. En s’inscrivant dans cette dynamique, ce cours s’intéressera particulièrement aux recherches consacrées à la justice pénale, et plus largement aux institutions pénales et répressives (police, institution carcérale) qui s’y rattachent.
L’objectif de ce cours est double : en premier lieu, montrer ce que les sciences sociales apportent à la connaissance de la production effective du droit, de sa mise en œuvre et de sa mobilisation par des professionnels (magistrats, avocats, mais aussi agents des administrations) comme par des profanes (justiciables, associations etc.). Ensuite, confronter ces différentes activités à un domaine spécifique – le droit et les politiques pénales – où la production et la mise en œuvre du droit sont immédiatement confrontées à l’exercice de la force publique, et à la nécessité d’organiser, d’orienter et mais aussi de limiter l’exercice de cette force.
Prerequisites :
Aucun.
Bibliographie :
Body-Gendrot, S., et al., 2013, ed., The Routledge Handbook of European Criminology, Routledge.
Mucchielli, L. Sociologie de la délinquance, Paris, Armand Colin, 2018.
Mucchielli, L., & Robert, P. (2002). Crime et sécurité, l'état des savoirs. Paris: Éd. la Découverte.
Robert, Ph., 1999, Le citoyen, le crime et l’Etat, Genève, Droz.
Roché, S. Sociologie politique de l’insécurité, Paris, PUF, 2004.
Ce séminaire vise à comprendre les redéfinitions des « Etats sociaux de sécurité » dans les pays occidentaux, en accordant une place privilégiée aux espaces urbaines. Il part des difficultés que rencontrent ceux-ci depuis le milieu des années 1970, sous l’effet de la montée de la délinquance de masse, des critiques quant aux politiques de réhabilitation, de la politisation de l’insécurité ou l’émergence d’une culture du contrôle.
Il questionne les nouvelles politiques de sécurité dans les espaces urbains de deux façons différentes. D’abord, il s’interroge sur les niveaux et acteurs de l’action publique en matière de sécurité : renforcement des coopérations internationales, développement de politiques locales, recours aux acteurs privés. La question est de savoir ce que devient l’Etat dans les recompositions en cours. Ensuite, il questionne les orientations des politiques en cours : assiste-t-on à un tournant répressif dans les politiques de sécurité contemporaines ? Le séminaire questionne ici les évolutions de la justice des mineurs, l’introduction de normes managériales, les nouvelles orientations des politiques policières ou encore le recours à la peine de mort aux Etats Unis.
Prerequisites :
Aucun.
Bibliographie :
L. Mucchielli et Ph. Robert (dirs), Crime et sécurité, l’état des savoirs, Paris, La Découverte, 2002.
Garland David, « Adaptations politiques et culturelles des sociétés à forte criminalité », Déviance et société, 2007, 31 (4), p. 387-403.
Robert, Ph. (1999), Le citoyen, le crime et l’Etat, Droz, 1999.
Roché (S.), « Vers la démonopolisation des fonctions régaliennes : Contractualisation, territorialisation et européanisation de la sécurité intérieure », Revue française de science politique, 54 (1), 2004, p.43-70.
Tonry M. (ed.), Crime, punishment and politics in comparative perspective
Le cours comportera trois séquences pédagogiques complémentaires : une partie magistrale, des présentations d'exposés et des rencontres des praticiens du domaine.
Objectifs pédagogiques visés :
Contenu :
Ce cours a pour objectif d'explorer les acteurs, les instruments et les lieux des politiques de coopération et de développement dans un monde global.
En gardant à l'esprit trois échelles d'analyse (les politiques bilatérales, multilatérales et décentralisées), il aborde d'abord l'histoire des relations Nord-Sud, qui ont structuré ce domaine, puis les dynamiques Sud-Sud, qui font émerger de nouveaux questionnements.
Prerequisites :
Toute formation initiale en SHS peut servie de base pour ce cours : histoire du XXe siècles, géographie de la mondialisation, anthropologie du développement, sociologie de l'international etc.
Une curiosité pour l'activité des organisations internationales et de ONG permet d'entrer en matière.
Bibliographie :
Badie, B., & Devin, G. (eds.) (2007). Le Multilatéralisme : Nouvelles formes d’action internationale. Paris: La Découverte.
Balzacq, T., & Ramel, F. (Eds.). (2013). Traité de relations internationales. Paris: Sciences Po Les Presses.
Keck, M. E., & Sikkink, K. (1998). Activists Beyond Borders: Advocacy Networks in International Politics. Ithaca, NY: Cornell University Press.
Carlo Lancaster (2008). Foreign aid: Diplomacy, development, domestic politics. University of Chicago Press.
Petiteville, F., & Placidi-Frot, D. (Eds.). (2013). Négociations internationales. Paris: Sciences Po les presses
L’ambition de ce cours est double. Tout d’abord, il s’agit de familiariser avec les notions « politistes» élémentaires pour comprendre les diverses facettes de la conflictualité internationale. Chaque concept sera défini de manière « opérationnelle » et illustré par un cas empirique. L’assimilation des concepts comme le dilemme de sécurité, le balance of power, l’unipolarité, la globalisation, la paix démocratique, les régimes de sécurité ou encore les dénis de reconnaissance permettra aux étudiants de prendre un peu de recul dans l’analyse des phénomènes internationaux tout en y décelant mieux les « structures » et les « stratégies » au-delà de la contingence des caractéristiques personnelles des décideurs.
La deuxième ambition est d’introduire les étudiants à l’étude des cas empiriques concrets et de leur proposer une analyse des conflictualités internationales et leur différenciation en fonction des espaces.
Objectifs pédagogiques visés :
Contenu :
I. Aux origines des violences internationales.
1) Le modèle de l’acteur rationnel : la guerre pour la sécurité.
2) L’autre modèle de l’acteur rationnel : paix et guerre pour le profit.
3) Le modèle de la rationalité limitée : la guerre « involontaire ».
4) La rationalité au pluriel : la guerre pour l’affirmation identitaire. Honneur et « virilité » nationale.
5)La rationalité d'un récit: la guerre comme prophétie auto-réalisatrice.
II. Études de cas
1) Les logiques de nouvelles guerres entre unités politiques (1). De la guerre du Golfe à la guerre en Irak (2003)
2) Les logiques des nouvelles guerres entre unités politiques (2). De la Guerre russe contre la Géorgie (2008) aux conflits israélo-palestiniens
3) Les violences infra-étatiques et « terroristes » sur le continent africain, en Asie du Sud et en Amérique latine
4) Les continents prospères et pacifiques de l’Amérique du Nord et de l’Europe et la violence dite « terroriste »
5) Les grandes puissances et leurs logiques planétaires : le nationalisme russe après 1999 et la montée en puissance de la Chine.
Prerequisites :
Aucun.
Bibliographie :
Battistella, Dario, Théories des relations internationales, Paris, Presses de Sciences Po, 2019
Balzacq, Thierry, Ramel, Frédéric, Traité de Relations internationales, Paris, Presses de Sciences Po, 2013
Baylis, John, Smith, Steven (2001), éd., The Globalization of World Politics, Oxford University Press
Devin, Guillaume, Sociologie des Relations internationales, Paris, La Découverte, 2014.
Lindemann, Thomas, La guerre, Paris, Armand Colin, 2010
Lindemann, Thomas, Ringmar, Erik (2012), The International Politics of Recognition, Paradigm Publisher, Yale Series
Lindemann, Thomas, Causes of
Le cours articule dans son déroulement approches théoriques et recherches empiriques, il permettra aux élèves de mieux comprendre les différentes étapes sociologiques pour dire une réalité sociale mondialisée. Ils pourront ainsi avoir une approche critique différenciant le travail de recherche sociologique et anthropologique du sens commun, mais aussi du travail journalistique, des médias… Plus largement cela permet aux élèves d’aborder quelques enjeux contemporains, autour des élites de la mondialisation, des migrations, des transformations sociales et culturelles, etc.
Objectifs pédagogiques visés :
Contenu :
Cet enseignement vise à mieux comprendre deux réalités sociales concomitantes : La globalisation et les migrations. Les migrations internationales sont ici considérées comme l'une des formes, la plus ancienne de la mondialisation, raison pour laquelle les champs migratoires d'aujourd'hui se sont étendus par rapport à ce qu'ils étaient il y a à peine une 20aine d'année. Cette extension se traduit par la mise en place de nouvelles solidarités transnationales (diasporas, nomadisme) au profit des territoires d'origine. Et Même si la « Démarche migratoire est individuelle, la migration internationale est également et surtout un processus social en voie de mondialisation, avec ses propres acteurs, migrants et non migrants, (car il faut articuler la sphère familiale, les réseaux sociaux et diasporiques, à la société environnante), avec ses figures emblématiques (les femmes, les étudiants, les entrepreneurs transnationaux, les mineurs isolés…).
Prerequisites :
Aucun.
Bibliographie :
-Marc Abélès, 2008, Anthropologie de la globalisation Payot.
- Jean Loup Amselle, 2008, l’Occident décroché : Enquête sur les post colonialismes, Paris Stock.
- Alain Caillé, Stéphane Dufoix (dir.), Le tournant global des sciences sociales, Paris, La Déc.
Les dates indiquées ci-dessus sont uniquement valables pour la plateforme Inception. Les candidats qui dépendent de la plateforme MonMaster ne sont pas concernés.
Pour connaître la plateforme sur laquelle vous devez candidater, vous trouverez plus de renseignements sur la page Candidater à nos masters.
Compulsory supporting documents
Motivation letter.
All transcripts of the years / semesters validated since the high school diploma at the date of application.
Curriculum Vitae.
Additional supporting documents
VAP file (obligatory for all persons requesting a valuation of the assets to enter the diploma).
Supporting documents :
- Residence permit stating the country of residence of the first country
- Or receipt of request stating the country of first asylum
- Or document from the UNHCR granting refugee status
- Or receipt of refugee status request delivered in France
- Or residence permit stating the refugee status delivered in France
- Or document stating subsidiary protection in France or abroad
- Or document stating temporary protection in France or abroad.