
Séance 4 : L'accès à la culture et l'intérêt général
Intervenants :
Marc Drouet
directeur régional des affaires culturelles Auvergne Rhône-Alpes
&
Vincent Négri
chercheur à l’Institut des Sciences sociales du Politique (UMR 7220), ENS Paris-Saclay
Comment au travers d’un service public parvient-on à promouvoir un accès à la culture et à transmettre le savoir à chaque individu ? Quelle est la mesure de l’intérêt général dans le domaine de la culture ? L’amarrage de la culture à l’intérêt général a fluctué au gré des perceptions sociales et des aspirations de la société. Ces évolutions ont depuis longtemps balayé les assertions de Maurice Hauriou qui, à propos du refus du Conseil d’Etat de reconnaitre la qualité de service public aux entreprises de spectacle et de théâtre, se félicitait que « la juridiction administrative condamne la conception qui consisterait à ériger en service public, comme à la période de la décadence romaine, les jeux du cirque » (note sous CE, 7 avril 1916, Astruc). Aujourd’hui les politiques publiques sont confrontées à d’autres formes de revendications ou de contestations, armées par des expressions culturelles particulières qui tendent à déjouer l’expertise sur laquelle sont fondées ces politiques ; à moins qu’il ne s’agisse, pour cette expertise publique, de devoir renoncer à transformer son savoir en autorité.
Cette séance du séminaire sur l’accès à la culture et l’intérêt général sera l’occasion de questionner les modes de légitimité et de reconnaissance de l’action publique culturelle, notamment dans les domaines du partage des savoirs et de la connaissance du patrimoine.
Organisatrice :
Hélène Aubry,
Professeure de droit privé, Faculté Jean Monnet, Université Paris-Saclay
-------------------------
Faculté Jean Monnet
54 boulevard Desgranges - Sceaux
Salle Vedel - Bât. G (1er étage)
Intervenants :
Marc Drouet
directeur régional des affaires culturelles Auvergne Rhône-Alpes
&
Vincent Négri
chercheur à l’Institut des Sciences sociales du Politique (UMR 7220), ENS Paris-Saclay
Comment au travers d’un service public parvient-on à promouvoir un accès à la culture et à transmettre le savoir à chaque individu ? Quelle est la mesure de l’intérêt général dans le domaine de la culture ? L’amarrage de la culture à l’intérêt général a fluctué au gré des perceptions sociales et des aspirations de la société. Ces évolutions ont depuis longtemps balayé les assertions de Maurice Hauriou qui, à propos du refus du Conseil d’Etat de reconnaitre la qualité de service public aux entreprises de spectacle et de théâtre, se félicitait que « la juridiction administrative condamne la conception qui consisterait à ériger en service public, comme à la période de la décadence romaine, les jeux du cirque » (note sous CE, 7 avril 1916, Astruc). Aujourd’hui les politiques publiques sont confrontées à d’autres formes de revendications ou de contestations, armées par des expressions culturelles particulières qui tendent à déjouer l’expertise sur laquelle sont fondées ces politiques ; à moins qu’il ne s’agisse, pour cette expertise publique, de devoir renoncer à transformer son savoir en autorité.
Cette séance du séminaire sur l’accès à la culture et l’intérêt général sera l’occasion de questionner les modes de légitimité et de reconnaissance de l’action publique culturelle, notamment dans les domaines du partage des savoirs et de la connaissance du patrimoine.
Organisatrice :
Hélène Aubry,
Professeure de droit privé, Faculté Jean Monnet, Université Paris-Saclay
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Faculté Jean Monnet
54 boulevard Desgranges - Sceaux
Salle Vedel - Bât. G (1er étage)