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For Patricia

2024-10-08 18:30 2024-10-08 19:20 For Patricia

Les interactions humain-machine accompagnent l’histoire contemporaine de la danse. D’un côté, le corps, siège apparent de notre condition humaine, son altérité la plus radicale : l’informatique. Au-delà des effets esthétiques suscités par ce contraste, on mesure les questionnements anthropologiques suscités par de telles rencontres sur scène. Dans la seconde partie du XXe siècle, les chorégraphes postmodernes Trisha Brown et Merce Cunningham avaient ainsi laissé une place aux machines dans leurs créations. À travers leurs explorations, il et elle s’attaquaient aussi aux mythes de l’omnipotence de l’artiste et de sa liberté illimitée.
Dans sa dernière pièce, la chercheuse en informatique et chorégraphe Sarah Fdili-Alaoui ainsi que le chercheur et musicien John Sullivan rendent hommage à ces deux figures tutélaires de la danse postmoderne. Maîtresse de cérémonie, une intelligence artificielle (IA) structure en temps réel chorégraphie et musique, laissant deux danseur.euses et deux musiciens à la merci de la technologie.

Scène de Recherche ENS Paris-Saclay
Thematique : Arts & culture

Collectif Anecdote / Sarah Fdili Alaoui et John Sullivan

  • Public
    Tout public
  • Type d'évènement
    Spectacle / expositions / jeux
  • Conditions

    Gratuit pour les élèves de la maternelle à la thèse / 10 € pour les autres spectateurs

  • Dates
    Mardi 8 octobre, 18h30
    06:30 pm - 07:20 pm
  • Lieu
    Scène de Recherche ENS Paris-Saclay

Les interactions humain-machine accompagnent l’histoire contemporaine de la danse. D’un côté, le corps, siège apparent de notre condition humaine, son altérité la plus radicale : l’informatique. Au-delà des effets esthétiques suscités par ce contraste, on mesure les questionnements anthropologiques suscités par de telles rencontres sur scène. Dans la seconde partie du XXe siècle, les chorégraphes postmodernes Trisha Brown et Merce Cunningham avaient ainsi laissé une place aux machines dans leurs créations. À travers leurs explorations, il et elle s’attaquaient aussi aux mythes de l’omnipotence de l’artiste et de sa liberté illimitée.
Dans sa dernière pièce, la chercheuse en informatique et chorégraphe Sarah Fdili-Alaoui ainsi que le chercheur et musicien John Sullivan rendent hommage à ces deux figures tutélaires de la danse postmoderne. Maîtresse de cérémonie, une intelligence artificielle (IA) structure en temps réel chorégraphie et musique, laissant deux danseur.euses et deux musiciens à la merci de la technologie.