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Debout les sportives ! Vers une égalité de genre, des interdits aux records

2024-03-25 09:00 2024-03-25 17:00 Debout les sportives ! Vers une égalité de genre, des interdits aux records

Cette journée d’étude est consacrée aux progrès dans l’égalité de genre dans le sport, abordés à travers l’histoire et la sociologie, renouvelés par l’enrichissement des collections et de nouvelles approches des ressources.
Co-organisée par la Bibliothèque nationale de France, la Direction des Bibliothèques, del'Information et de la Science Ouverte (DiBISO) et des chercheur et chercheuses du CIAMS,laboratoire de recherche de la Faculté des sciences du sport de l'Université Paris-Saclay.

Cet événement est labellisé par Paris 2024 - Olympiade culturelle.
Depuis les années 1900, le monde sportif pose des interdits qu’il a fallu braver, dépasser, afin de progresser vers une égalité de traitement. De l’interdiction d’accès des femmes aux JO à la parité promise pour 2024, en passant par les activités les plus stigmatisées, en marge, comme la lutte pour les femmes ou la gymnastique rythmique pour les hommes, les interventions présenteront des actrices et acteurs qui font progresser l’égalité dans le sport.

Programme

9h30 : Accueil

10h : Ouverture de la journée d'étude par Emilie Barthet, directrice des Bibliothèques, de l'Information et de la Science Ouverte (DiBISO) de l’Université Paris-Saclay. Dépasser les interdits et les normes de genre.

10h10 : Les années Milliat : les Jeux Olympiques par et pour les sportives (1921-1936) par Florys Castan-Vicente, maîtresse de conférences, Faculté des Sciences du Sport de l'Université Paris-Saclay.
Pour faire face aux restrictions d’accès des sportives aux Jeux Olympiques, Alice Milliat (1884-1957) décide de créer un équivalent du CIO pour les sportives. Tous les 4 ans, des Jeux Olympiques féminins sont organisés et concurrencent les JO de Pierre de Coubertin, forçant la main à l’acceptation historique des femmes aux JO.

10h30 : Lutteuses à la conquête du ring : une histoire graphique (1910-1950) par Christophe Granger, maître de conférences, Faculté des Sciences du Sport de l'Université Paris-Saclay.
La lutte, sport longtemps populaire en France, a été interdite aux femmes jusqu’aux années 1970. Elle n’en était pas moins pratiquée au féminin entre 1910 et 1950. Des troupes se sont constituées. La documentation permet de recomposer la vie de l’une d’elles, et à travers elle une façon de lutter pour l’égalité dans le sport.

10h50 : Les poings oubliés : les boxeuses en Occident au début du XXe siècle par Marine Nédélec, docteure en histoire de l’art de l’Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne.
S’il a fallu attendre 2012 pour voir la boxe anglaise féminine faire son entrée aux JO, des combattantes ont bel et bien existé en dehors des instances officielles dès le début du XVIIIe siècle en Angleterre. Il s’agira ici de retracer l’histoire et les représentations de quelques-unes de ces boxeuses bousculant les normes sociales dans la France, l’Allemagne ou encore les États-Unis du début du XXe siècle.

11h10 : Pause

11h30-12h30 : Le sport, outil d’émancipation et de déconstruction des normes de genre ?
Table ronde animée par Luc Bellier avec Florys Castan-Vicente, Christophe Granger, Marine Nédélec et Christophe Da Silva. Grand témoin : Peterson Ceus.

12h30 : Déjeuner et visite libre de l'exposition “Victoires !” à la BU Orsay. Photographies et exposition réalisées par Vincent Moncorgé et Caroline Sabatier-Moncorgé.
Ces championnes sportives, anciennes étudiantes de l’Université Paris-Saclay, bouleversent les palmarès et les codes. En 2019, elles ont accepté d’être les porte-paroles de l'Université pour célébrer l’excellence féminine et lutter contre les stéréotypes. Des collections physiques aux collections numériques.

14h : Un siècle de sport féminin dans les collections de la BnF. La fabrique d’une exposition, par Christophe Da Silva, conservateur au département Sciences et techniques (BnF).
Comment tenter de faire dialoguer un état de la recherche sur l’histoire du sport féminin et les collections de la BnF ? A travers les coulisses de l’exposition “A nous les stades ! Une histoire du sport au féminin”, qui se tiendra à la BnF, site François-Mitterrand, du 22 mai au 13 octobre 2024.

14h20 : Valoriser une collection patrimoniale dans la bibliothèque numérique Numaclay : l’exemple du fonds Hébert par Stéphane Benais, responsable du pôle contenus SHS/STAPS, Bibliothèque Universitaire d'Orsay et Sylvie Sallé, chargée de projets collections patrimoniales numériques Numaclay.
La bibliothèque numérique de l’Université Paris-Saclay (Numaclay), expose des collections de ressources numérisées ou numériques : archives, vidéos, photos, objets, instruments scientifiques, revues spécifiques, etc. Dans le cadre du programme de numérisation et de valorisation concertée en sport, Numaclay s’est enrichie d’une collection dédiée aux travaux de Georges Hébert, fondateur de la méthode naturelle.

15h : Pause

15h20 : L’histoire du sport dans Gallica par Alina Cantau, coordinatrice scientifique au service de Coopération numérique et de Gallica (BnF).
A l’occasion des JOP Paris 2024, la BnF et ses partenaires ont engagé un vaste programme de numérisation et de valorisation des collections patrimoniales relatives au sport, accessibles notamment sous forme de parcours éditorialisés dans Gallica.

15h40 : S’emparer des collections numériques patrimoniales de sport par Arnaud Laborderie, chef de projet au service de Coopération numérique et de Gallica (BnF).
Grâce à la numérisation des documents et à leur indexation fine, les internautes peuvent interroger la collection en ligne et se constituer des corpus numériques sur lesquels travailler. A travers quelles fonctionnalités et outils ? Quels usages possibles en humanités numériques ?

16h : Conclusion de la journée par Luc Bellier, conservateur, directeur adjoint du SCD de l’université Paris-Saclay.

Université Paris-Saclay - Campus d'Orsay - Bâtiment 452, Amphi F1
Thematique : Recherche, Sciences et société

Cette journée d’étude est consacrée aux progrès dans l’égalité de genre dans le sport, abordés à travers l’histoire et la sociologie, renouvelés par l’enrichissement des collections.

  • Public
    Tout public
  • Type d'évènement
    Conférence / séminaire / webinaire
  • Conditions

    Entrée libre, événement gratuit

  • Dates
    Lundi 25 mars, 09h00
    09:00 am - 05:00 pm
  • Lieu
    Université Paris-Saclay - Campus d'Orsay - Bâtiment 452, Amphi F1

Cette journée d’étude est consacrée aux progrès dans l’égalité de genre dans le sport, abordés à travers l’histoire et la sociologie, renouvelés par l’enrichissement des collections et de nouvelles approches des ressources.
Co-organisée par la Bibliothèque nationale de France, la Direction des Bibliothèques, del'Information et de la Science Ouverte (DiBISO) et des chercheur et chercheuses du CIAMS,laboratoire de recherche de la Faculté des sciences du sport de l'Université Paris-Saclay.

Cet événement est labellisé par Paris 2024 - Olympiade culturelle.
Depuis les années 1900, le monde sportif pose des interdits qu’il a fallu braver, dépasser, afin de progresser vers une égalité de traitement. De l’interdiction d’accès des femmes aux JO à la parité promise pour 2024, en passant par les activités les plus stigmatisées, en marge, comme la lutte pour les femmes ou la gymnastique rythmique pour les hommes, les interventions présenteront des actrices et acteurs qui font progresser l’égalité dans le sport.

Programme

9h30 : Accueil

10h : Ouverture de la journée d'étude par Emilie Barthet, directrice des Bibliothèques, de l'Information et de la Science Ouverte (DiBISO) de l’Université Paris-Saclay. Dépasser les interdits et les normes de genre.

10h10 : Les années Milliat : les Jeux Olympiques par et pour les sportives (1921-1936) par Florys Castan-Vicente, maîtresse de conférences, Faculté des Sciences du Sport de l'Université Paris-Saclay.
Pour faire face aux restrictions d’accès des sportives aux Jeux Olympiques, Alice Milliat (1884-1957) décide de créer un équivalent du CIO pour les sportives. Tous les 4 ans, des Jeux Olympiques féminins sont organisés et concurrencent les JO de Pierre de Coubertin, forçant la main à l’acceptation historique des femmes aux JO.

10h30 : Lutteuses à la conquête du ring : une histoire graphique (1910-1950) par Christophe Granger, maître de conférences, Faculté des Sciences du Sport de l'Université Paris-Saclay.
La lutte, sport longtemps populaire en France, a été interdite aux femmes jusqu’aux années 1970. Elle n’en était pas moins pratiquée au féminin entre 1910 et 1950. Des troupes se sont constituées. La documentation permet de recomposer la vie de l’une d’elles, et à travers elle une façon de lutter pour l’égalité dans le sport.

10h50 : Les poings oubliés : les boxeuses en Occident au début du XXe siècle par Marine Nédélec, docteure en histoire de l’art de l’Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne.
S’il a fallu attendre 2012 pour voir la boxe anglaise féminine faire son entrée aux JO, des combattantes ont bel et bien existé en dehors des instances officielles dès le début du XVIIIe siècle en Angleterre. Il s’agira ici de retracer l’histoire et les représentations de quelques-unes de ces boxeuses bousculant les normes sociales dans la France, l’Allemagne ou encore les États-Unis du début du XXe siècle.

11h10 : Pause

11h30-12h30 : Le sport, outil d’émancipation et de déconstruction des normes de genre ?
Table ronde animée par Luc Bellier avec Florys Castan-Vicente, Christophe Granger, Marine Nédélec et Christophe Da Silva. Grand témoin : Peterson Ceus.

12h30 : Déjeuner et visite libre de l'exposition “Victoires !” à la BU Orsay. Photographies et exposition réalisées par Vincent Moncorgé et Caroline Sabatier-Moncorgé.
Ces championnes sportives, anciennes étudiantes de l’Université Paris-Saclay, bouleversent les palmarès et les codes. En 2019, elles ont accepté d’être les porte-paroles de l'Université pour célébrer l’excellence féminine et lutter contre les stéréotypes. Des collections physiques aux collections numériques.

14h : Un siècle de sport féminin dans les collections de la BnF. La fabrique d’une exposition, par Christophe Da Silva, conservateur au département Sciences et techniques (BnF).
Comment tenter de faire dialoguer un état de la recherche sur l’histoire du sport féminin et les collections de la BnF ? A travers les coulisses de l’exposition “A nous les stades ! Une histoire du sport au féminin”, qui se tiendra à la BnF, site François-Mitterrand, du 22 mai au 13 octobre 2024.

14h20 : Valoriser une collection patrimoniale dans la bibliothèque numérique Numaclay : l’exemple du fonds Hébert par Stéphane Benais, responsable du pôle contenus SHS/STAPS, Bibliothèque Universitaire d'Orsay et Sylvie Sallé, chargée de projets collections patrimoniales numériques Numaclay.
La bibliothèque numérique de l’Université Paris-Saclay (Numaclay), expose des collections de ressources numérisées ou numériques : archives, vidéos, photos, objets, instruments scientifiques, revues spécifiques, etc. Dans le cadre du programme de numérisation et de valorisation concertée en sport, Numaclay s’est enrichie d’une collection dédiée aux travaux de Georges Hébert, fondateur de la méthode naturelle.

15h : Pause

15h20 : L’histoire du sport dans Gallica par Alina Cantau, coordinatrice scientifique au service de Coopération numérique et de Gallica (BnF).
A l’occasion des JOP Paris 2024, la BnF et ses partenaires ont engagé un vaste programme de numérisation et de valorisation des collections patrimoniales relatives au sport, accessibles notamment sous forme de parcours éditorialisés dans Gallica.

15h40 : S’emparer des collections numériques patrimoniales de sport par Arnaud Laborderie, chef de projet au service de Coopération numérique et de Gallica (BnF).
Grâce à la numérisation des documents et à leur indexation fine, les internautes peuvent interroger la collection en ligne et se constituer des corpus numériques sur lesquels travailler. A travers quelles fonctionnalités et outils ? Quels usages possibles en humanités numériques ?

16h : Conclusion de la journée par Luc Bellier, conservateur, directeur adjoint du SCD de l’université Paris-Saclay.