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Palmarès des inventeurs du Point 2025 : l'Université Paris-Saclay à la pointe de l'innovation
Le Palmarès des 100 principaux inventeurs du journal Le Point célèbre, pour sa quatrième édition, celles et ceux qui repoussent les frontières de l’innovation.
Sélectionnée par un jury d’exception* et révélée le 13 février à l’occasion du Paris-Saclay Summit dont l’université est partenaire, la promotion 2025 met à l’honneur des entrepreneuses et entrepreneurs visionnaires, dont les start-ups s’appuient sur la science fondamentale pour transformer le monde.
Parmi les 100 lauréates et lauréats, plus d’une trentaine sont issus de la communauté de l’Université Paris-Saclay, gages de son dynamisme et de son excellence en matière d’innovation.
Dans la catégorie « cybersécurité » :
- Hamza Sayah et Ahmed Achchak, alumni de CentraleSupélec, sont à l’origine de la start-up Qevlar AI qui utilise l'IA pour mener des investigations sur les alertes de sécurité, améliorer la productivité des équipes de cybersécurité et réduire le risque de failles.
Dans la catégorie « Greentech » :
- Paul Malfoy, alumnus d’AgroParisTech, et Valentin Sabatet, alumnus de l’Université Paris-Saclay, ont cofondé Proteme, en 2021, dans le but de développer une solution d'enrobage alimentaire naturelle pour fruits et légumes qui allonge la durée de vie des denrées protégées.
- Simon Morin, docteur de l'Université Paris-Saclay, Aïda et Nadia Tadjin ont cofondé la start-up D.Terre qui propose une solution pour extraire les hydrocarbures et les pesticides grâce aux enzymes. Simon Morin est issu du parcours Entrepreneuriat Deeptech de la Maison du Doctorat et a remporté le concours Starthèse Startup Pitch-iD 2024.
Dans la catégorie « Medtech » :
- Fanny Jaulin, chercheuse au laboratoire Dynamique des cellules tumorales (DCT - Univ. Paris-Saclay/Gustave Roussy/Inserm) et responsable scientifique et technique du projet ORGANOMIC, a cofondé Orakl Oncology. Cette start-up, spin-off de Gustave Roussy, a pour objectif de valoriser une collection d’avatars de tumeurs combinant à la fois biologie et données cliniques, pour nourrir l’arsenal thérapeutique contre le cancer. Elle fait également partie de l’écosystème du Paris-Saclay Cancer Cluster, dont l’Université Paris-Saclay est membre fondateur.
Dans la catégorie « Biotech » :
- Caroline Robert, cheffe du service de dermatologie à Gustave Roussy, professeure à l’Université Paris-Saclay et responsable de l’enseignement de la dermatologie au sein de la Faculté de médecine de l’Université Paris-Saclay, mais également directrice de l’équipe Résistance adaptative aux thérapies anti-cancéreuses au sein de l’unité Prédicteurs moléculaires et nouvelles cibles en oncologie (PMNCO – Univ. Paris-Saclay/Inserm/Gustave Roussy), a cofondé avec Stephan Vagner, chef de l’équipe Biologie de l'ARN, signalisation et cancer au sein de l’unité Intégrité du génome, ARN et cancer (Girc – Univ. Paris-Saclay/Institut Curie/CNRS/Univ. PSL) qu’il dirige, et Laurent Desaubry la start-up Ribonexus. Anciennement Aglaia Therapeutics, Ribonexus est une entreprise de biotechnologie développant de nouveaux traitements capables de contrer la résistance aux thérapies ciblées chez les patientes et patients atteints de cancer.
- Marine Faussillon-Laville, docteure de l’Université Paris-Saclay, a fondé, aux côtés de Jean-Jacques Toulmé, la start-up Novaptech, seule biotech française à maîtriser la technologie des aptamères, des fragments d’ADN synthétiques capables d’identifier n’importe quelle cible, avec des applications potentiellement infinies. Grâce aux aptamères, la biotech est capable de typer un vaccin, de détecter des antibiotiques dans le lait, des spores sur les plantes, des fongicides dans l’eau et les matières premières alimentaires, ou encore de suivre l’état sanitaire des poissons via la détection d’agents pathogènes et de marqueurs immunitaires.
- Alexandre Santinho, alumnus d’AgroParisTech, Abdou-Rachid Thiam et Marine Moutia, alumna de l’Institut d’optique Graduate School – Université Paris-Saclay, ont fondé Oria Biosciences, une start-up dont l’objectif est d’isoler les différentes parties des cellules – les organelles – pour les rendre aussi accessibles que des cellules entières, accélérant le développement de nouveaux médicaments en cardiologie, neurologie ou encore en cancérologie.
- Philippe Berthon et Michel Léonetti, chercheur au sein du département Médicaments et technologies pour la santé (MTS - Univ. Paris-Saclay/CEA/INRAE), sont les cofonateurs de Blue Bees Therapeutics, une start-up née en 2022 au MTS et ayant bénéficié d’un accompagnement par la SATT Paris-Saclay. Cette biotech vise à développer de nouvelles immunothérapies utiles dans le traitement des cancers échappant aux immunothérapies actuelles, notamment les tumeurs dites « froides ». Cette technologie pourra être utilisée seule ou en combinaison avec d’autres immunothérapies pour obtenir un traitement encore plus efficace des patientes et patients.
Dans la catégorie « Aéronautique et spatial » :
- Philippe Gautier, alumnus de l’Université Paris-Saclay et directeur général du MEDEF International, est à l’origine de la start-up Hemeria, une entreprise spécialisée dans la conception, la fabrication et l'assemblage des équipements et systèmes à forte intensité technologique et sécurité pour l'industrie spatiale et la dissuasion française.
Dans la catégorie « Mondes virtuels » :
- Grégory Gelly, docteur de l’Université Paris-Saclay, et Emmanuel Freund sont à l’origine de PowerZ, un jeu vidéo éducatif personnalisé qui, grâce à l'exploration d'un monde fantastique, vise à rendre l'apprentissage de matières scolaires et extrascolaires plus attrayant.
Dans la catégorie « Intelligence artificielle » :
- Gaël Varoquaux, chercheur en informatique et responsable de l’équipe-projet Soda au centre Inria de Paris-Saclay, a cofondé avec Yann Lechelle, Fabien Gandon, Guillaume Lemaitre, Jérémie du Boisberranger, Olivier Grisel, Vincent Maladière et Camille Troillard, la start-up Probabl. Issue d’un projet confié à Inria par le secrétariat général pour l’investissement dans le cadre de France 2030, Probabl propose des solutions et des services basés sur la bibliothèque open-source d’apprentissage statistique en Python “scikit-learn”, l’une des plus utilisées dans le monde avec PyTorch et TensorFlow, “afin de pérenniser son existence et d’assurer son rayonnement”.
- Alumni de l’ENS Paris-Saclay, Hervé Jégou, Edouard Grave, Alexandre Défossez et Neil Zeghidour ont cofondé, avec Patrick Perez, Kuytai, le premier laboratoire de recherche européen indépendant dédié à l’open science en IA.
- Florence Moreau, alumna de l’ENS Paris-Saclay et de CentraleSupélec, Antoine Jomier et Gaspard d'Assignies, sont à l’origine de la société Incepto Medical qui développe une plateforme d'IA pour améliorer l'imagerie médicale et la précision diagnostique.
- Sébastien Bubeck, alumnus de l’ENS Paris-Saclay et ex-Microsoft Research, explore chez OpenAI les capacités de raisonnement et de génération des modèles d'IA.
- Loïc Mougeolle et Antoine Chassang, alumnus de CentraleSupélec, ont fondé Comand AI, une start-up qui développe des solutions d'IA pour optimiser la planification militaire.
- Lancée en 2024, la start-up Nellow est issue d’une collaboration de plus de quinze ans entre des équipes de deux laboratoires de recherche : le Laboratoire Albert Fert (LAF – Univ. Paris-Saclay/CNRS/Thales) sur le campus de Paris-Saclay et le laboratoire Spintronique et technologie des composants (Spintec – Univ. Grenoble Alpes/CNRS/CEA) à Grenoble. Ayant pour objectif de développer des puces microélectroniques ultrabasse consommation exploitant la spintronique et les oxydes fonctionnels, Nellow a été cofondée par Jean-Philippe Attané, Laurent Vila, docteur de l’Université Paris-Saclay, et Manuel Bibes, directeur de recherche au Laboratoire Albert Fert.
Dans la catégorie « Foodtech et Agritech » :
- Ené Leppik, docteure de l’Université Paris-Saclay en écologie chimique, est à l’origine de la start-up Agriodor, dont l’objectif est d’offrir aux agriculteurs et aux agricultrices des alternatives aux pesticides.
- Paul Henry Cournède, vice-président Recherche de CentraleSupélec et directeur du laboratoire Mathématiques et informatique pour la complexité et les systèmes (Mics – Univ. Paris-Saclay/CentraleSupélec), a fondé Cybeletech, une start-up qui combine mathématiques et IA dans le but de modéliser le comportement des végétaux, au service de l'agriculture et de la sylviculture.
- Tristan Maurel, alumnus de CentraleSupélec, et Martin Habfast sont les cofondateurs de Swap, anciennement Umiami, qui propose des produits alternatifs à la viande, notamment un filet 100 % végétal, fabriqué à partir de huit ingrédients, visant à s'approcher du goût et de la texture du poulet traditionnel.
- Anne-Charlotte du Guerny et Caroline Desclée de Maredsous, alumna d’AgroParisTech, ont fondé Dalipo, une start-up ayant pour objectif de développer un programme d'introduction progressive des allergènes chez les bébés dès quatre mois pour réduire le risque d'allergies alimentaires.
- Marine Messant, alumna de l’Université Paris-Saclay et doctorante à l’Institut de biologie et de technologies de Saclay, et Laetitia Halbeisen sont les cofondatrices d’Auralip, une start-up spécialisée dans la fermentation de substrats végétaux pour créer des substituts protéiques, sains et durables, aux protéines animales.
- Anas Erridaoui et Jeanne Baudevin, alumna d’AgroParisTech, sont à l’origine de Fungu'it, une start-up qui récupère des coproduits agricoles et les fait fermenter avec des champignons pour produire une source alternative de protéines.
Dans la catégorie « Industrie » :
- Nadine Buard et Élise Chevallard, alumna de l’Institut d’optique Graduate School – Université Paris-Saclay, ont cofondé Iridesense dans le but de développer une technologie laser de perception 3D, capable non seulement de voir le monde en trois dimensions, mais aussi d'analyser à distance la composition chimique de la matière.
- Dominique Placko, professeur à l’ENS Paris-Sclay, est à l’origine de la start-up Flynaero, spin-off de l’ENS Paris-Saclay, qui vise à développer un logiciel permettant de simuler des écoulements autour d'obstacles en un temps record.
*Le jury d’exception était composé de 40 personnalités scientifiques, académiques et du monde socio-économique parmi lesquelles des prix Nobel tels que Alain Aspect et Pierre Agostini, des présidents-directeurs-généraux d’organismes nationaux de recherche comme Antoine Petit et Philippe Mauguin, mais aussi Camille Galap, président de l’Université Paris-Saclay, Sylvie Retailleau, physicienne, professeure à l’Université Paris-Saclay, ancienne ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche ou encore Rémi Carminati, directeur général de l'Institut d'optique Graduate School - Université Paris-Saclay.