L’Université Paris-Saclay s’engage aux côtés des grandes universités mondiales pour le développement responsable de l’IA

Réuni·es à l’Université d’Ottawa, à l’occasion du sommet de l’alliance U7+ qui s’est tenu les 22 et 23 avril, les présidentes et présidents de plus de 50 universités issues des cinq continents ont réaffirmé leur volonté de collaborer étroitement avec les dirigeants du G7 et d’autres gouvernements pour garantir un développement éthique, équitable et durable de l’intelligence artificielle. Sandrine Lacombe, professeure à l'Université Paris-Saclay et chargée de mission auprès du président pour les réseaux européens et internationaux, représentait l’Université Paris-Saclay lors de cet événement.

Alors que les progrès de l’Intelligence artificielle (IA) bouleversent l’ensemble des secteurs économiques et sociaux, l’alliance U7+ — qui regroupe les plus grandes universités du monde, dont celles des pays du G7 et de 12 pays du Sud — a publié une déclaration commune appelant à un partenariat fort avec les gouvernements pour accompagner cette transformation au terme de son sommet annuel, organisé cette année à l’Université d’Ottawa, Canada, les 22 et 23 avril.

Les universités, en tant qu’actrices indépendantes guidées par la recherche, l’éducation et le service aux communautés, jouent un rôle clé dans l’orientation de l’innovation technologique, la formation de la future main-d’œuvre et l’élaboration de politiques publiques éclairées. Bien que l’IA offre des solutions puissantes aux défis globaux, de la transition énergétique à la santé publique, elle soulève également des risques majeurs en matière de confiance, de sécurité et de fracture numérique.

Soucieux d’éviter que l’innovation ne creuse davantage les inégalités, les membres de l’alliance ont insisté sur la nécessité de construire un écosystème ouvert et équitable, dans lequel universités, start-up et grand·es acteurs et actrices du numérique pourraient collaborer. U7+ appelle aujourd’hui les pouvoirs publics à renforcer leur soutien, notamment par des investissements ciblés dans la recherche, la formation et la mise en place de politiques publiques adaptées aux enjeux spécifiques de l’IA.

Sandrine Lacombe, chargée de mission auprès du président pour les réseaux européens et internationaux, a porté la voix, au sommet U7+, de l’Université Paris-Saclay qu’elle représentait, en réaffirmant sa position en faveur d’un développement responsable de l’intelligence artificielle.