Czech-French Science Meetup, rencontre avec Veronika SMUTNA, alumni de l’Université Paris-Saclay venue en France pour faire son doctorat
A l’occasion du Czech-French Science Meetup qui réunissait, à l'Ambassade de la République Tchèque à Paris, des scientifiques tchèques travaillant et vivant en France, le réseau alumni de l’Université Paris-Saclay a rencontré Véronika Smutna qui co-organisait et animait la rencontre.
Originaire de la République Tchèque et diplômée d’un doctorat de l’Université Paris-Saclay consacré à la recherche sur le cancer, Veronika Smutna est revenue sur son parcours d’expatriation de la République Tchèque vers la France pour effecteur sa thèse.
Quel est votre parcours de formation au sein de l’Université Paris-Saclay ?
J’ai rejoint la France après avoir obtenu mon master 2 en biologie moléculaire et cellulaire à l’université Palacký d'Olomouc en République Tchèque. Dans le cadre de ce master 2 et d’un échange Erasmus, j’ai effectué un stage de 6 mois en France à l’Institut Gustave Roussy. Cela a été une très belle expérience et les équipes de l’institut m’ont proposé de poursuivre avec une thèse.
J’ai donc intégré l’Université Paris-Saclay pour un doctorat, en partenariat avec l’Institut Gustave Roussy et l’INSERM (UMR 981), consacré à la recherche sur le cancer du sein, et consacré à l’étude des aspects moléculaires et cellulaires, aux biomarqueurs et à la recherche translationnelle
Pourquoi avoir choisi la France ?
Je voulais faire un stage à l’étranger pour approfondir mon niveau de langue et notamment l’anglais. Je voulais aussi rejoindre une structure de recherche qui serait reconnue pour son excellence, ce qui est le cas de l’Institut Gustave Roussy, d’autant plus que j’ai eu la chance de travailler dans l’équipe du professeur Fabrice André (qui enseigne à l’Université Paris-Saclay).
Pourquoi avoir choisi l’Université Paris-Saclay ?
C’est presque naturellement que j’ai choisi pour ma thèse l’Université Paris-Saclay, découverte grâce à mon master 2 et ses collaborations avec l’Institut Gustave Roussy. Je n’ai pas regretté, c’est une université de recherche d’excellence et mon école doctorale était très animée, avec une vraie vie de campus et de nombreux évènements pour les étudiants. J’ai bénéficié d’une journée de rencontres avec les alumni des écoles doctorales de l’Université Paris-Saclay venus témoigner de leur expérience professionnelle et des différents parcours professionnels possibles après une thèse.
J’ai intégré l’association des jeunes chercheurs de Gustave Roussy mais aussi le Réseau BIOTECHNO qui permet d’informer les doctorants sur les possibilités de poursuite de carrière à l’issue de leur formation, de les accompagner dans la mise en place de leur projet professionnel et de créer des passerelles avec les professionnels et employeurs du monde économique notamment les industriels. Le réseau permet de faciliter son insertion professionnelle, de travailler son CV ou encore de s’entrainer pour les entretiens pour se présenter ou présenter son travail de recherche.
Quels conseils donneriez-vous aux étudiants qui voudraient venir faire un doctorat en France ?
La France est une bonne destination pour étudier. C’est un pays qui accorde de vrais financements à sa recherche. J’ai bénéficié d’un solide encadrement durant ma thèse. Un des seuls bémols du pays est sa dimension administrative parfois complexe. La France n’est pas non plus la meilleure destination pour améliorer significativement son anglais, j’estime que c’est l’occasion d’apprendre à la fois l’anglais et le français.
Que faites-vous aujourd’hui ?
Je suis restée en France. Après l’Institut Gustave Roussy, j’ai travaillé plus de 6 ans chez Servier, en oncologie, dans la recherche translationnelle et clinique
Aujourd’hui, je travaille chez ITM, toujours en oncologie mais dans les traitements radiopharmaceutiques.
Pouvez-vous nous présenter « Czexpats in Science » ?
D’abord membre de l’association des étudiants et jeunes tchèques en France, j’ai découvert Czexpats in Science qui s’adresse spécifiquement aux chercheurs tchèques.
Czexpats in Science est une organisation fondée en 2018 dans le but de mettre en relation les scientifiques tchèques qui travaillent actuellement à l'étranger et ceux qui sont revenus en République Tchèque après avoir acquis une expérience à l'étranger. L’objectif est de créer un réseau, d’entretenir des liens entre chercheurs mais aussi avec les acteurs diplomatiques, académiques, économiques et industriels de chaque pays et de soutenir la mobilité scientifique.
Pourquoi participiez-vous au Czech-French Science Meetup ?
Le Czech-French Science Meetup réunissait, à l'Ambassade de la République tchèque à Paris, les scientifiques tchèques travaillant en France. Le but de l'événement était de rencontrer et de connecter la communauté scientifique tchèque locale et de jeter les bases de futures rencontres en France.
J’étais organisatrice aux côtés de 5 autres personnes et modératrice de l’évènement qui s’est déroulé en cinq temps.
- Les discours de bienvenue de Mme Radka Bordes, vice-ambassadrice de la République Tchèque et de Matouš Glanc qui pilote Czexpats in Science ;
- Une conférence de 40 minutes de Martin Vohralík à l’INRIA ;
- Des discussions en table-ronde sur la thématique des collaborations scientifiques entre la France et la République Tchèque avec Véronique Debord-Lazaro de l’Institut français de Prague, Mateusz Chmurski du Centre français de recherche en sciences sociales, Vladimír Majer de la Technical University of Liberec et Ladislav Krištoufek de Charles University.
- Des flash-talk avec les chercheurs invités qui ont pu présenter leur recherche en 3 minutes.
- Enfin, un cocktail de clôture dans un esprit de networking.
Direction de la Formation et de la Réussite
alumni.upsaclay@universite-paris-saclay.fr Tél. : 0169153329 - 0624540976
www.universite-paris-saclay.fr L'Université > Alumni – Réseau des Diplômés
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