Equipes et unités affiliées ou co-affiliées
Le CESP (Centre de recherche en Épidémiologie et Santé des Populations, U1018, Inserm, Université Paris Saclay, UVSQ) s’intéresse aux grandes problématiques de santé, incluant notamment le cancer {équipes 2,3,4}, les maladies respiratoires {6}, rénales, cardiovasculaires et infectieuses {5}, les troubles psychiatriques de l'enfant {8} et de l'adulte {9} et le soin primaire {10}. Depuis le 1er janvier 2020, le CESP est composé de 11 équipes de recherche multidisciplinaires : épidémiologie quantitative, biostatistique {1,2}, modélisation biomathématique {7}, économie de la santé {2,8,10}, recherche clinique {2,5}, sciences humaines et sociales {8,10,11}. Les recherches qui y sont développées relèvent avant tout de l'épidémiologie, avec une forte perspective intégrative associant les aspects biologiques (génomique et autres -omiques) et mathématiques les plus fondamentaux aux aspects environnementaux et sociétaux les plus concrets. Ces recherches s’appuient aussi bien sur des dispositifs d'investigation originaux (cohortes généralistes ou de patients, études cas-témoins) que sur l'exploitation de bases de données médico-administratives (SNDS, Entrepôt des Données de Santé de l’AP-HP) ou la simulation de données synthétiques.
- Biostatistique en grande dimension
- Oncostat
- Epidémiologie des radiations
- Exposome et hérédité
- Epidémiologie clinique
- Epidémiologie respiratoire intégrative
- Echappement aux anti-infectieux et pharmaco-épidémiologie
- Psychiatrie du développement et trajectoires
- MOODS
- Soins primaires et prévention
- Recherches en éthique et épistémologie
Unité de service (US19-SC10) sur les Essais thérapeutiques et maladies infectieuses :
Le SC10-US019 s'attache à intervenir dans des essais cliniques à promotion publique ou académique qui visent à répondre à des questions importantes pour prévention ou la prise en charge des patients et qui, dans le même temps, contribuent à structurer des réseaux de recherche clinique dans des secteurs stratégiques de la Santé Publique dans le domaine des maladies infectieuses et de la recherche vaccinale.
Unité mixte de service France-Cohortes : Inscrite dans la dynamique créée par le Plan national pour la science ouverte (2021-2024), cette UMS (multi-tutelles Inserm-Universités-INED incluant l’Université Paris-Saclay) créée en 2020 est issue d’une réflexion sur la mutualisation des ressources et a pour mission d’ouvrir ces infrastructures de recherche aux chercheurs, et aux collaborations industrielles. Elle permettra d’offrir, à l’horizon 2025, un accès sécurisé aux données des cohortes, non accessibles via le Health Data Hub, dans le respect du Règlement général sur la protection des données (RGPD), et des conventions de partenariat public-privé établies avec plusieurs industriels qui contribuent à leur financement.
Unité mixte de service Cohortes épidémiologiques en population (UMS 11) : cette UMS (Inserm, Université Paris-Saclay, Université de Paris, UVSQ) conduit deux grandes cohortes en population : Gazel composée de 20 000 sujets suivis depuis plus de 30 ans et Constances , composée de 220 000 sujets. Ces deux cohortes recueillent de nombreuses données à différentes sources, comprennent une biobanque et sont appariées au Système National des Données de Santé (SNDS). Elles sont ouvertes à la communauté de recherche et de santé publique, et dans ce cadre sont le support de nombreuses recherches sur des thèmes très diversifiés. L’UMS coordonne également le réseau ReDSiam consacré aux algorithmes d’identification de cas de maladies dans le SNDS.
Le service de Santé Publique, le département de Santé Publique, et certaines structures d’appui à la recherche clinique du Groupe Hospitalier AP-HP Université Paris Saclay (DMU 13 – APHP-Saclay ), les Unités de Recherche Clinique URC, le Centre de Recherche Clinique, le Centre de Ressources Biologiques, la plateforme Maladies rares, l’Unité Transversale pour l’Education Thérapeutique du Patient
Unité de recherche (UR14) Santé et Droits Sexuels et Reproductifs (Ined en partenariat avec l’Inserm, l’Université Paris-Saclay et UVSQ) : L’UR14 mène des recherches pluridisciplinaires alliant santé publique, épidémiologie, sociologie, et démographie. Ses travaux portent principalement sur la contraception, l’IVG, les grossesses et leurs issues, la procréation médicalement assistée, les infections sexuellement transmissibles et le VIH, les violences sexuelles et sexistes, les violences obstétricales et gynécologiques. Elle mobilise dans ses travaux principalement les données de grandes enquêtes nationales ou menées sur des sous-groupes de population, les données de l’Assurance Maladie, et des entretiens semi-directifs.
Equipe RISCQ Risques cliniques et sécurité en santé des femmes et en santé périnatale : L’équipe RISCQ a pour objectifs d’évaluer et mettre en œuvre des interventions en santé, visant l’amélioration de la qualité et de la sécurité des soins en santé des femmes. Ses thèmes de recherche portent sur la qualité des soins et la sécurité aux urgences gynécologiques et liées aux grossesses précoces, le handicap et la qualité de vie des femmes souffrant d’endométriose et d’algies pelviennes chroniques, la sécurité clinique des renforts prothétiques chirurgicaux des troubles de la statique pelvienne – registre VIGIMESH
Inserm U900 – Cancer et génome : bioinformatique, biostatistiques et épidémiologie (Institut Curie)
- Equipe Epidémiologie Génétique des Cancers . Les projets développés par l'équipe d'épidémiologie génétique des cancers de l’U900 ont pour objectif de caractériser les variants génétiques impliqués dans les cancers familiaux en considérant l'effet d'autres facteurs génétiques, ainsi que leurs interactions avec le mode de vie et les expositions environnementales. Les résultats des recherches de cette équipe permettront in fine d'améliorer les modèles de prédiction et donc d'estimer plus précisément les risques tumoraux, ce qui permettra d'élaborer des stratégies personnalisées de dépistage, de suivi et de prévention.
- Méthodes Statistiques pour la Médecine de Précision . L’équipe développe des méthodes de validation de biomarqueur prédictif de la réponse au traitement pour des données censurées.
Le Laboratoire d’épidémiologie des rayonnements ionisants (LEPID) de l’Institut de Radioprotection et de Sûreté Nucléaire (IRSN) mène des recherches sur les effets sanitaires des rayonnements ionisants chez l’humain. Ces recherches s’appuient sur des cohortes ou des études d’épidémiologie clinique dans lesquelles des biomarqueurs d’effets sont étudiés, et visent à améliorer la radioprotection des travailleurs, des patients et de la population générale.
Unité de Recherche PSYCOMADD : Psychiatrie – Comorbidités – Addictions :
L'unité est organisée autour de 3 axes de recherche :
- Psychiatrie : imagerie cérébrale fonctionnelle, symptômes obsessionnels compulsifs et schizophrénie, dépression et kétamine.
- Troubles du comportement alimentaire (TCA) : travaux de recherche multicentriques sur les thématiques des endophénotypes, de la remédiation cognitive, de la métagénomie du microbiote intestinal, des atteintes parodontales, des complications somatiques de la dénutrition.
- Addictologie : épidémiologie clinique (nouveaux produits de synthese, binge drinking,…), addictions comportementales (jeux de hasard et d’argent, sexualité, jeux vidéo,…), imagerie cérébrale fonctionnelle (alcool, cannabis, cocaïne…), pharmacogénétique (cannabis), pharmacologie (cocaïne, alcool, substitution nicotinique et e-cigarettes).