Se former au management du sport : une filière qui fait ses preuves à l’Université Paris-Saclay

Formation Article publié le 10 juillet 2024 , mis à jour le 12 mars 2025

Au cours de l’année écoulée, le Comité d’organisation des jeux olympiques et paralympiques (COJOP) a multiplié ses effectifs pour relever l’immense défi qu’est l’organisation de ce grand événement sportif mondial. Une occasion en or pour nombre d’alumni de la Faculté des sciences du sport de l’Université Paris-Saclay, qui propose tout un parcours de formation axé sur le management du sport.
(Cet article est issu de L'Édition n°24)

Les Jeux olympiques et paralympiques (JOP) de Paris 2024, ce sont près de 15 000 athlètes qui seront réunis cet été pour 29 jours de compétition sur 61 sites à travers la France. Mais ce sont aussi plus de 4 000 employées et employés du Comité d’organisation des jeux olympiques et paralympiques (COJOP) qui s’activeront en coulisses au bon déroulé des événements, y compris des alumni de la Faculté des sciences du sport de l’Université Paris-Saclay.

« Nous avons beaucoup d’anciennes étudiantes et étudiants qui ont rejoint le COJOP. Certaines étudiantes et certains étudiants des promotions de cette année y font aussi leur stage », confirme Christopher Hautbois, doyen de la Faculté. « C’est une fierté pour nous de les voir vivre un quotidien professionnel correspondant à leurs aspirations. Cela nous donne le sentiment de réussir notre mission. » Former aux métiers liés à la gestion et l’organisation des activités physiques et sportives pour tous types de public, c’est en effet l’une des missions de la Faculté, qui propose pour cela tout un parcours axé sur le management du sport.

Des diplômes à la réputation reconnue

Le parcours est intégré à la filière STAPS (Sciences et techniques des activités physiques et sportives) et démarre dès le niveau licence. « La spécialisation en management du sport débute en deuxième année de licence, puis se poursuit en troisième année avec des cours entièrement orientés vers ce domaine », complète le doyen et professeur à la Faculté. Une fois la licence en poche, les diplômées et diplômés ont la possibilité de poursuivre leurs études en master, avec deux spécialisations possibles en seconde année : d’un côté le parcours SLEM (Sport, leisure and event management), de l’autre le parcours PPSOS (Politiques publiques et stratégies des organisations sportives).

« Le master 2 SLEM prépare aux métiers liés à l’événementiel sportif, au marketing sportif, au commercial sportif, au sponsoring, à l’organisation d’événements, tandis que le master 2 PPSOS prépare plutôt à travailler sur les politiques publiques ou dans des organisations sportives telles que les fédérations », éclaire Michel Desbordes, professeur et responsable du M2 SLEM. Le premier diplôme, comme le second, ne datent pas d’hier. La création du SLEM remonte à 1999, celle du PPSOS à 2004. Et les deux se sont forgés une réputation. Alors que les formations en management du sport se sont multipliées ces dernières années, notamment dans les écoles de commerce, « notre antériorité et notre réputation font partie de nos points forts », appuie Michel Desbordes. D’autant plus que les deux formations ont su évoluer avec leur temps.

Depuis 2020, le cursus du M2 SLEM, par exemple, se fait entièrement en anglais. « Dans le monde du management du sport, les équipes de travail se sont beaucoup mondialisées. En suivant les carrières de nos alumni, nous nous sommes rendu compte qu’une maitrise insuffisante de l’anglais pouvait être un frein », justifie le responsable. Grâce à cette adaptation, des étudiantes et étudiants internationaux rejoignent maintenant le master.

Se confronter dès que possible au secteur professionnel

« Quel que soit le parcours engagé, nous voulons donner la possibilité à tous et toutes de se confronter le plus tôt possible au secteur professionnel », explique Christopher Hautbois. Il s’agit là d’un autre aspect crucial de la filière Management du sport. « Grâce à notre localisation en région parisienne, nous avons tissé un réseau professionnel très important », renchérit Michel Desbordes. Des intervenantes et intervenants de tous horizons viennent ainsi chaque année parler de leur expérience auprès des différentes promotions.

Entrainement durant la Noctiraid 2024
Crédits : Faculté des sciences du sport

Mais cette découverte du secteur professionnel passe aussi et surtout par la réalisation de stages, dès la troisième année de licence et jusqu’en master. « Le parcours SLEM est divisé en six mois de cours et six mois de stage. Et le parcours PPSOS peut se faire en alternance », détaille le doyen de la Faculté. De même, dès la licence, les cursus incluent de nombreux projets à mener, dont le fameux Noctiraid. Organisé depuis quinze ans par la promotion du M2 SLEM, ce raid nocturne par équipe, mêlant trail, VTT, course d’orientation, bike and run et tir, réunit à chaque édition quelque 300 participantes et participants.

« C’est vraiment l’ADN de ce master de former ses étudiantes et étudiants à l’organisation de grands événements sportifs. Il n’y a pas toujours des Jeux olympiques et paralympiques mais il y a toujours quelque part, y compris en France, des événements sportifs internationaux à organiser », précise Christopher Hautbois. « Grâce au réseau d’alumni que nous entretenons, nous avons souvent des nouvelles des uns et des autres. Et cela nous confirme que nous avons un taux d’insertion professionnelle assez remarquable. »

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Couverture de L'Edition 24 VF

 

 

 

Cet article est issu de L'Édition n°24.
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